Le pouvoir use et le pouvoir blase. Les chantres et autres conseillers des présidents ont vite fait de les couper de la réalité des populations et voilà les dérives.Et voilà en partie pourquoi les opposants une fois au pouvoir reprennent les erreurs de leurs prédécesseurs. En Côte d’Ivoire, la coalition de partis politiques au pouvoir court le risque de reprendre des choses que les ivoiriens ont dénoncé pendant longtemps.
Une nouvelle majorité présidentielle:
Le risque c’est la surdité face une opposition muselée et fragile menant à des dérives autoritaires et au désordre
Un autre monstre pour remplacer la FESCI:
Oui, des associations d’élèves et étudiants proches des partis au pouvoir se signalent avec des propos pas très rassurants. J’avoue avoir du mal à comprendre ce goût prononcé de nos vieux étudiants pour le syndicalisme en milieux scolaire. S’il mettaient cette énergie dans leur recherches et travaux, ils mettraient moins de temps au campus.
Les ministres roitelets:
Des comportements hasardeux lors du dernier voyage de Ouattara aux USA ont défrayé la chronique la semaine dernière. Certains ministres se prennent pour des demi dieux et cela rejaillit sur l’image du gouvernement.
L’injustice:
Les dérives connues et répétées des éléments des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire qui restent impunies rappellent tristement un passé récent de des forces de l’ordre.
La corruption:
La corruption est partout dans la société ivoirienne et jusqu’à présent, rien ne montre la volonté de changement du gouvernement actuel. A la fonction publique c’est toujours les mêmes dessous de table et autres rackets pour toutes les formalités.Il est encore temps de faire très attention… et rectifier le tir.