« Pour passer ce corridor tous les poids lourds doivent payer cinq mille francs, c’est comme ça », lança ce homme de grande taille avec une barbe sale, un treillis délavé et des lunettes de soleil pour cacher ses yeux (surement rougis par des substances psychotropes).

Nous sommes au corridor Sud de Vavoua.


Et tous les jours c’est ainsi à tous les corridors. Le chauffeur du camion ( le pauvre employé) se range sur le bas côté et appelle sont patron… Il finira par payer et répercutera cette charge au prix des marchandises qu’il va vendre aux commerçants de la ville. 


Il y a certes des  urgences, des questions de sécurité mais les forces de l’ordre font partie de causes premières de l’inflation qui galope en ce moment sur les marchés ivoiriens. Les commerçant ne font qu’intégrer les faux frais qu’ils supportent.  

Alors messieurs les dirigeants, excusez moi de jouer les troubles fête mais vos gars sur le terrains sont des racketteurs  et vous le savez bien!