Nous fuyons notre créativité via une dépendance à l’évasion sur smartphones ou téléphones intelligents. Nous suivons tous les jours des faits et gestes de personnes que nous ne connaissons même pas sur les médias « sociaux ». Ces influenceurs qui ne vous montrent que ce qu’ils veulent de leurs non parfaites vies parce que nous avons tous des parties de nos vies qui sont en construction et moins glamour.

L’infinie perte de temps

Celui qui a inventé l’infinite scroll (le défilement indéfini) – Aza Raskin il s’appelle – nous a bien eus même s’il s’est repenti récemment. Sur tous les sur les réseaux sociaux, cette fonctionnalité a décuplé l’appétit du dieu Grec Chronos qui de sa faucille nous fauche une grande partie des 86400 secondes que nous avons chaque jour.

Et lorsque la batterie déchargée ou la fatigue visuelle nous déconnecte, nous nous retrouvons avec ce sentiment d’avoir perdu tout ce temps. Ce petit appareil est vraiment bon pour travailler et faire beaucoup de choses utiles, mais il est un piètre maître lorsque nous sommes incapables de contrôler la pulsion de le consulter ou répondre à chaque bip, sonnerie, flash, message, ping, tweet ou autre signal. Il est si intrusif qu’il est la première et la dernière chose que beaucoup touchent en se levant de leur lit ou en se couchant. Il a remplacé une grande partie des relations humaines.

Tout est illusion

Le film « The Social Dilemma » (Derrière nos écrans de fumée en Français) – que je recommande vivement – explique avec les acteurs de ces technologies addictives comment ils ont tout fait pour nous rendre accros à nos écrans. Le plus incorrect pour moi c’est la distorsion de la réalité due à ces algorithmes. Ces programmes vous proposent plus de ce que vous avez l’habitude de regarder, lire, commenter ou aimer. En gros votre time line est unique et chacun vit dans sa bulle sur ces réseaux sociaux et autres plateformes comme Netflix même.

Par ces temps qui courent, arriver à se déconnecter est une gageure mais c’est très utile pour éviter de sombrer dans la dépression. Nous recevons des dizaines de fois les mêmes horreurs liées aux violences, aux blessures et aux morts. Pensez à votre santé mentale, faites une pause digitale.