J’entends souvent des gens se plaindre de l’absence de lois pour telle ou telle chose. En fouillant je me suis rendu compte que le législateur ivoirien a prévu des dispositions légales pour presque tous les aspects de la vie en Côte d’Ivoire.

Notre problème n’est pas seulement la mise à jour des loi mais aussi et surtout leur application.Et pour ce qui est du suivi du respect de la loi, les forces de l’ordre ne font pas du tout leur travail comme il se doit.

Le feu  tricolore est une loi simple qui s’applique à tous. Mais les automobilistes le brûlent au nez et à la barbe des policiers. Pareil pour la conduite en sens inverse sur l’autoroute…

Lorsque les agents de l’Unité de Régulation de la Circulation sont à un carrefour à Abidjan, il faut être préparé pour arriver en retard au travail ce jour.

Monsieur, le ministre, ces élément créent des bouchons au lieu de s’assurer simplement que les gens respectent les feux.Mais j’ai été choqué de voir comment le désordre prospère là où sont regroupés la police, les gendarmes, les militaires, les douaniers.

Les corridors sont vraiment la honte. Entre ordures et eaux usées, nos hommes en tenue se livrent à leur activité favorite: soutirer par tout moyens des sous à quelque automobiliste. Près des postes des agents des Eaux et Forêts, vous verrez de nombreux sacs de charbons et des morceaux d’agouti fumés.

Le corridor du désordre  


J’ai été scandalisé de voir qu’au corridor de Bouaké des jeunes vendent des poignard et toute autre forme de couteaux sous les yeux des forces de l’ordre.Sur les routes, les FRCI envoyés pour lutter contre les coupeurs de route installent des barrages très dangereux et rackettent aussi.

Allez voir sur les axes autour de Bouaké ou Daloa.La nuit, les policiers ramassent les étals pour faire des barrages de fortune très dangereux pour qui ne sait pas qu’ils sont là.

Finalement qui va respecter la loi si ceux qui sont chargés de la mettre en application ne font pas leur travail? Nos forces de l’ordre semblent préférer le désordre.