Avec la saison des pluies la ville d’Abidjan montre deux de ses facettes les plus désagréables: les inondations et les embouteillages monstres.
Mais au fond nos comportements ne sont toujours pas étrangers à ces situations qui tuent le citadin à petit feu. Comment comprendre que des personnes normales refusent d’obéir aux règles élémentaires de circulation ?
Respecter un feu de signalisation ou un panneau stop, circuler sur la chaussée et non sur le trottoir. Plus grave, les chauffeurs de taxis s’arrêtent en pleine chaussée pour prendre leurs clients.
Les clients des taxis aussi qui ne font aucun effort pour les arrêter dans des endroits qui dérangeraient moins la circulation. Bref ce problème de trafic est bien encore une fois lié à nos comportements, nos mentalités et nos habitudes.
Les inondations c’est le refrain quotidien sur les réseaux sociaux en ce moment. A la moindre précipitation les carrefours et habitations s’inondent.
A qui la faute ?
Très vite on tire sur l’Etat et ses fournisseurs de travaux d’urbanisation. Mais à l’analyse nous sommes tous coupables. Les sachets plastiques, les ordures qu’on jette dans les canalisations prévues pour drainer l’eau de pluie. Les constructions anarchiques sur le domaine public et surtout le sable et le ciment des chantiers qui ferment les canivaux d’évacuation des eaux.
Le point de chute?
Plus de policiers sur la route pour réguler la circulation, plus d’ouvriers pour déboucher les canalisations et des contrats pour ramasser toutes ces ordures partout. En somme c’est plus de dépenses pour l’Etat et donc plus d’impôts et taxes à payer.
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