J’ai observé avec intérêt (et à mes dépens) un comportement typique de certains serveurs, caissier(e)s à Abidjan.

J’en suis venu à la conclusion que Je ne laisserai plus ma monnaie chez les gens.

Cette semaine dans un bar de la place, lorsque j ‘ai payé la note, le serveur devait me ramener de la monnaie (1.500 FCFA). Il est allé s’occuper bonnement d’autres clients, me laissant en train de poireauter. Et quand il  a senti mon impatience, il est revenu me voir pour me dire qu’il lui manquait 500 Francs pour me rendre ma monnaie.

On vous connait

Ainsi, si je suis pressé, je lui laisse ma monnaie. C’est typique. Faire attendre, revenir avec une histoire de  » y a pas monnaie » et encaisser des pourboires forcés sur le dos des clients. 

Pour rappel le pourboire n’est pas obligatoire. Et le comportement est général et étendu à de nombreuses activités: taxi, caisses des super marchés,  pharmacies, restaurants, maquis, bars et j’en passe.

Pourtant les paiements électroniques ne sont pas encore courants. et quand ils existent c’est un calvaire…Il arrive parfois que les vendeurs en front office n’aient pas de pièces de monnaie ou des petites coupures mais l’absence d’efforts pour satisfaire le client confirme ma théorie de la rétention de monnaie.

 
La BCEAO devrait faire injecter plus de pièces

Il y a quelque années  à la suite de plaintes, la BCEAO avait même procédé à des remplacements de billets de banque par des pièces de monnaies. Mais rien n’y fit. Y a pas monnaie.Certains comportement compliquent un tant soit peu le travail des vendeurs. Les mendiants qui conservent les pièces et une partie de la population qui thésaurise l’argent avec les fameuses tirelires vendues ça et là.

Ainsi les pièces de monnaie dorment dans ces petites caisses et on nous répond partout: Y a pas monnaie.
Malgré tout, je reste sur ma position: Je ne laisserai plus ma monnaie dans ces conditions.