Jeux de la francophonie 2013. Nice en France. Des compétiteurs africains ont ajouté une autre discipline. Pas une nouvelle discipline tout de même. Mais elle n’était pas sur la liste des épreuves officielles: la fuite. Oui, la disparition. L’évaporation dans la nature. Oui, les athlètes africains disparaissent et le classement est très dynamique. 

Entre tracasseries interminables pour délivrer les visas et les fuites récurrentes d’Africains lors des cérémonies de ce genre, on se demande qui accuser ou pointer du doigt. Ces groupes d’athlètes viennent grossir le lot des sans papiers en France et ils vont préférer vivre cachés et travailler au noir.

C’est vraiment dommage que des athlètes censés représenter leur drapeau cèdent à l’instinct de fuite et oublient le pays qui leur pays, balancent la suite des compétitions à la poubelle et rentrent en brousse comme on le dit ici. Pour cette édition des jeux de la francophonie c’est un bilan sombre de 34 disparus tous provenant de l’Afrique Subsaharienne. Quelle honte! 

 
Clin d’oeil de Glez

Certains trouvent des circonstances atténuantes pour les fuyards (la vie est dure en Afrique, ils n’ont pas d’avenir, ils ne vivent pas de leur activité sportive…) mais soyons sérieux. Ces fuyards ont profité des fonds publics pour satisfaire des agendas personnels honteusement cachés au moment des recrutements. 

Maintenant ne soyons pas surpris que les prochains jeux de la francophonie se déroulent dans les pays africains. Et ne soyons pas surpris si désormais on demande la lune avant de délivrer les visas.