La critique est (encore plus) aisée
De nos jours avec l’avènements des réseaux sociaux, l’accès à l’information (vraie ou fausse) a été démocratisé. Cette révolution s’est accompagnée de bons et mauvais aspects.
Aujourd’hui les choses sont plus transparentes qu’avant. En quelques clics l’on peut accéder à des informations, données ou chiffres auxquels ont n’aurait pas eu accès sans Internet. Le revers de la médaille c’est aussi la pluie de critiques parfois mal informées auxquelles nous devons faire aujourd’hui lorsqu’on essaie de réaliser quelque chose. Les critiques sont parfois si acerbes qu’elles peuvent vous faire baisser les bras et abandonner.
A l’observation, ceux qui en savent le plus sont ceux qui en parlent le moins. C’est valable pour les critiques, celles qui sont constructives ne cherchent pas à attaquer l’individu ou l’initiative, mais elles aident à aller de l’avant, et surtout à faire mieux. Il faut accorder aux critiques la juste valeur qu’elles ont: elles restent des critiques. Il ne faut pas tomber de l’excès de dire que personne ne doit critiquer, mais il faut savoir faire la part des choses.
L’homme dans l’arène
En voyant le flot de critiques sur les récompenses faites par la CIE récemment à des élèves méritants, j’ai pensé à cette belle tirade du 26ème président des Etats-Unis d’Amérique sur l’homme qui est l’arène, celui qui fait des choses, qui essaie quelque chose en opposition à celui qui est dans les tribunes.
“Ce n’est pas le critique qui est digne d’estime, ni celui qui montre comment l’homme fort a trébuché ou comment l’homme d’action aurait pu mieux faire. Tout le mérite appartient à celui qui descend vraiment dans l’arène, dont le visage est couvert de sueur, de poussière et de sang, qui se bat vaillamment, qui se trompe, qui échoue encore et encore — car il n’y a pas d’effort sans erreur et échec -, mais qui fait son maximum pour progresser, qui est très enthousiaste, qui se consacre à une noble cause, qui au mieux connaîtra in fine le triomphe d’une grande réalisation et qui, s’il échoue après avoir tout osé, saura que sa place n’a jamais été parmi les âmes froides et timorées qui ne connaissent ni la victoire ni l’échec”. Théodore Roosevelt
28/02/2021 at 10:08
Magistral ! Nous savons que vous pouviez pousser plus loin les réflexions