Le gouvernement Ouattara a décidé de procéder à un recensement général de la population et de l’habitat en cette année 2014. Le dernier recensement remonte à 1998 en Côte d’Ivoire. Depuis quelques semaines une série de polémiques fait couler beaucoup d’encore et de salive. 


1. La question des réfugiés

 C’est le président par intérim du FPI Pascal Affi Nguessan qui a soulevé la question des réfugiés qui seront laissés pour compte si le recensement se fait avant leur retour au pays. Les discussions avec le gouvernement n’ayant pas abouti le FPI a appelé à un boycott du recensement.  Si dans le fond le problème est pertinent, les choix nous semblent extrêmes. Le recensement étant un outil important pour les décisions et planifications économiques, le boycotter est une décision lourde de conséquences. Des solutions peuvent être trouvées pour les réfugiés. Et selon les autorité leur nombre n’est plus si élevé et ils sont bien identifiés par le HCR. Par ailleurs le FPI soulève des questions très politique comme l’invasion de certaines régions du pays par les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), l’insécurité et l’exclusion.


2. La question de l’ethnie sur les formulaires de recensement.


Cette polémique a été créée par Mamadou Koulibaly le patrons de LIDER, dans  cet article publié que le site Internet dudit parti. Pour lui cette question sur les ethnie ne doit plus figurer parce qu’elle serait confligène. Cette question n’est pas nouvelle sur les formulaires. Et ce n’est pas unique à la Côte d’Ivoire.

Et Mamadou Koulibaly fait partie de cette classe politique qui a aussi utilisé ces caractéristiques socio démographique des populations par le passé. Et pour quoi aujourd’hui après le début du recensement faut-il vilipender le gouvernement pour une question? S’il est légitimé de se poser des questions sur l’utilité ou l’utilisation de la question de l’ethnie, alimenter une polémique au point de mettre le recensement à mal est malsain.