Vendredi 16 octobre 2009 il est 7 heures 30 quant je quitte Abengourou pour Agnibilekro. Bien roposé et prêt pour un slalom exceptionnel. Après 10 minutes je suis au corridor d’Abengourou. La route est barrée. Treillis délavé, sandales aux pieds, d’un pas lent et nonchalant un policier tire la herse qui barre la route pour que je passe.
Ils ne perdent pas le temps avec les particuliers [comme moi]. Je commence à affronter les premiers cassis et de très gros nids de poule. Quinze kilomètres plus tard je suis à Zamaka, un petit village sur une petite côte.
Un barrage sauvage me force à faire des zigzag et éviter de justesses les grumiers stationnés sur le côté. Après une heure de conduite très mouvementée entre 1ère et 3ème, je suis à l’entrée d’Aprompronou. Signe particulier: un cimétière très brillant et comportant des constructions rarement égalées par les maisons du village.
Quinze minutes plus tard je passe Nianda sans souci et quinze autres minutes plus tard je suis à l’entrée d’Agnibilekro. Quel soulagement une heure et demi pour 60km!!!
Une voie empruntée par les nombreux grumiers et les bennes remplies de manganèse en provenance de Bondoukou.
Les promesses non tenues et voilà ce que devient la route [internationale] de l’Est: Deux très bon tronçons (Abidjan-Abengourou et Agnibilekro-Bouna) et 60 kilomètres d’enfer!
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