Lundi 13 juillet, 11 heures. J’emprunte un taxi à Port-Bouet pour aller au Plateau. Le chauffeur, un homme d’une trentaine d’années, avait un sachet d’eau en main.
Il fini de boire l’eau et jette le sachet sur la route au niveau de Marcory sur le boulevard Valery Giscard d’Estaing. Mon sang fait un tour…
Je lui demande pourquoi il a fait cela et il me demande quoi? Je lui dit qu’il salit la rue et il me dit que son seul sachet ne peut pas salir la route et qu’il ne sait pas où le mettre. Allez y comprendre…
Mais il y a aussi des “grands types” qui font pire. Grosses cylindrées, climatisées, on descend les vitres pour jetter un épi de maïs, les papiers mouchoirs sur le boulevard lagunaire, le boulevard Latrille et j’en passe…
Grosses voitures, petites têtes!
Cet acte isolé , repeté à longueur de journée par des millions de personnes à Abidjan. Les mêmes personnes qui diront que la ville est sale.
Bref.
Le développement est d’abord et avant tout un changement dans les structures mentales.
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