Dans la douleur du décès de ma mère j’ai vécu une histoire triste à pleurer. J’ai hésité à écrire mais je crois que c’est important de le partager.


Il y a quelques années un ami conseiller en assurance m’a convaincu de prendre une police pour les obsèques de mes ascendants et moi. Après hésitations j’ai pris la police et demandé des prélèvements automatiques annuels sur mon compte. Et avec le temps j’ai même oublié que j’avais une telle assurance. Les plans de Dieu n’étant pas les nôtres, Maman s’en est allées brusquement cette année.

Le piège des documents à fournir


J’ai donc retrouvé mon bulletin d’adhésion à la fameuse assurance   « Assistance Funérailles » pour voir si l’assurance allait me payer. En lisant sur le bulletin je devais juste fournir 3 documents et attendre 5 jours pour être payé. Que nenni. Il faut vraiment être prudent avec les assureurs. Non seulement ils ont exigé que je sois présent physiquement pour faire les déclarations, il ont ajouté une liste de 5 autres documents à fournir qui ne figurent pas sur le bulletin d’adhésion. Et ils exigent des copies certifiées ou les originaux. Et pour information certains de ces documents coûtent cher à faire établir ( exemple du certificat de genre de mort).

Et les dames qui réceptionnent les document cherchent la petite bête pour vous refouler. C’est ainsi que l’une d’elle m’a dit que la photo sur la carte nationale  d’identité était floue et qu’elle avait un souci avec cela.  Une fois que j’ai réuni tous les document, j’ai informé le fameux conseiller en assurance qui m’a dit qu’il allait suivre le dossier.

Le conseiller veut sa part

Un mois plus tard je reçois un coup de fil qui m’annonce que mon chèque est prêt. J’informe le conseiller commercial et je passe pour le retrait. Il s’est empressé de faire le rang pour moi et m’a attendu. Dès que j’ai eu mon chèque il a voulu m’accompagner à l’agence bancaire pour que j’encaisse le chèque en sa présence. Selon lui il y a parfois des difficultés au paiement à la caisse de la banque (BIAO). Je fus surpris et je lui dis que je ne prends pas les espèces et que j’allais faire une remise de chèque sur mon compte.

Et là il rentre dans une colère verte et m’annonce que je lui dois sa part!!!Quoi? Oui, il réclame sa part du chèque. Un pourcentage ! Et quand je lui ai demandé s’il n’avait pas de salaire il s’est fâché. Je suis parti sans regarder en arrière.

Les retraités souffrent


J’ai donc compris le désarroi des vieux que j’ai trouvés en salle d’attente. On les fait souffrir et on prend une partie de l’argent qu’ils ont cotisé pendant des années. C’est donc cela les magouilles des conseillers en assurance avec les veuves et veufs? Les vieux fonctionnaires venus de l’intérieur du pays et qui n’ont pas de famille à Abidjan? Est ce de la corruption ou du vol? Je ne sais comment le qualifier.J’ai décidé de mettre fin à tous mes autres contrats avec NSIA. Oui c’est bien chez eux. Et je garde le nom du conseiller pour moi.