Par un mercredi ensoleillé et une forte chaleur sur la ville d’Abidjan, j’ai emprunté un taxi-compteur pour l’aéroport. J’ai entamé une conversation comme d’habitude avec le chauffeur.
Aux 2 Plateaux une marche pour la journée de lutte contre les violences faites aux femmes. Commentaire du chauffeur
Plus loin un véhicule particulier ne colle pas celui qui le précède. Fureur du taxi. » Celui là ne va pas chercher sa recette »
Et tu vas fouiller il est en train de causer avec sa maîtresse à côté. Si c’est ça femme il va pas rire comme ça avec elle.
Nous arrivons à l’aéroport à temps et autour du rang pour l’enregistrement de nombreuses personnes demandent si je vais à Conakry. Un vol pour Conakry est effectivement en cours d’enregistrement. Ces personnes cherchent des passagers à qui confier des bagages pour leurs sproches en Guinée. Erreur de débutant. Erreur qui peut conduire en prison. Il ne faut jamais accepter de bagages de qui que ce soit à l’aéroport.
Dans le rang j’aperçois Yehnidjidji avec un petit sac à main. C’est tout son bagage. Inimaginable pour une femme qui part pour quelques jours à l’étranger. Elle veut monter en cabine avec son sac. Au scanner elle a appris une petite leçon. Tous ses liquides seront retirés et jetés.
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