J’ai accompagné des entrepreneurs ivoiriens pour les déclarations de pertes subies lors des pillages pendant la crise d’avril 2011 en Côte d’Ivoire. Quel beau désordre!

La Chambre de Commerce et de l’Industrie qui devait réceptionner les dossiers n’est ni outillée, ni prête pour le faire.D’abord ils ont voulu prendre les supports physiques. ET très vite les bureaux ont été débordés. Changement de mode de transmission: Tous les dossiers doivent être transmis par courrier électronique! Plaintes, et cris de coeur.

De nombreux entrepreneurs ne sont pas familier de l’outil informatique et encore moins d’Internet.Et il faut renseigner de nombreux fichiers sans espérer d’accusé de réception pour les fichiers transmis. Un beau  désordre dans lequel personne ne sait où on va et comment les dédommagements vont se faire: Déductions d’impôts?, lignes de crédit?, Chèques?…

Bref, les entrepreneurs ivoiriens ont  dépensé de l’argent pour faire des constats d’huissier et documenter les pertes subies pour se voir malmener par des fonctionnaires très peu coopératifs.

Mais au nez et à la barbe de tous et de façon insultante c’est plutôt les entreprises françaises qui sont dédommagées!Et la médiatisation qui en a été faite au aussi nauséabonde qu’injuste. La priorité aurait été de commencer à aider les PME ivoiriennes…Faut que ça change!